1) Phase phorétique
A l’émergence de la jeune abeille, la femelle varroa sort de la cellule de couvain pour se fixer sur une ouvrière. Elle se dissimule sous leurs écailles dorsales (tergites) et ventrales (sternites) de l’abeille. Il est donc difficile de les observer à l’oeil nu. Elle ponctionne régulièrement de l’hémolymphe pour se nourrir.
C’est pendant la phase de phorésie qu’elle peut passer d’une abeille à l’autre voire même d’une ruche à l’autre.
Varroa préfère se fixer sur des nourrices, qui sont les abeilles qui s’occupent du couvain. Ceci lui permet d’avoir plus de chances de retrouver une cellule de couvain qui lui convient pour se reproduire. Cette attractivité pour les nourrices serait due à l’odeur spécifique dégagée par les abeilles nourrices. XIE
La phase phorétique est de durée variable, elle peut parfois être très courte. La première phase phorétique de la jeune femelle varroa est généralement plus longue, car elle permet la maturation de l’appareil reproducteur. La femelle peut ainsi rester 4 à 11 jours en phase de phorésie pendant la belle saison. Les phases phorétiques suivantes peuvent être de durée réduite, voire inexistantes.
En hiver, en l’absence de couvain, tous les Varroa se trouvent sur les abeilles adultes. La phase phorétique peut alors durer plusieurs mois. Varroa destructor peut changer d’hôte régulièrement pendant l’hiver.