2) Transmission entre colonies

Pendant la phase de phorésie, Varroa destructor peut changer d’hôte dans la ruche mais aussi passer d’une colonie à l’autre. Si Varroa destructor a une préférence pour les nourrices qui s’occupent du couvain, on le trouve aussi sur des butineuses qui voyagent hors de la ruche.

La transmission entre colonies peut s’effectuer de plusieurs façons :

  • Lors des pillages : les ruches faibles (malades) sont pillées de leurs réserves par des abeilles venues de ruches plus fortes FORFERT.
  • Lors de la dérive des butineuses : ce sont des abeilles qui se « trompent » de ruche et intègrent une ruche infectée. Ce mode de contamination est fréquent How Varroa Parasitism Affects the Immunological and Nutritional Status of the Honey Bee, Apis mellifera.
  • Lors de butinage sur des fleurs. Varroa attendrait sur une fleur l’arrivée d’une abeille. Ce phénomène est décrit sans pour autant qu’on sache s’il s’agit d’un mode fréquent de contamination PECK.

La transmission entre colonies est un phénomène majeur, très important dans la recontamination des ruches saines et qui modifie nettement la dynamique de population de varroa dans une ruche, impliquant un seuil critique atteint beaucoup plus tôt au cours de la saison.

Durant la saison apicole les ruches indemnes ou peu infestées se font rapidement re-contaminer par les autres ruches du rucher ou des ruchers voisins, et par les ruches abandonnées non traitées, qui posent un réel problème dans la lutte collective. Cette recontamination inévitable a lieu en quelques semaines How Varroa Parasitism Affects the Immunological and Nutritional Status of the Honey Bee, Apis mellifera.

On estime ainsi que sur une saison, jusqu’à 4000 Varroa peuvent ré-infester une colonie Imdorf.

L’importance de la transmission entre colonies implique que la lutte doit être menée collectivement à l’échelle d’un territoire. Les ruchers non traités d’un voisinage sont autant de sources de réinfestation possibles pour un apiculteur.