B. Répartition
La répartition de varroa est désormais mondiale, à l’exception de quelques enclaves insulaires et de l’Australie (Nazzi, 2016).
Cependant en 2016 l’Australie a connu une crise sanitaire majeure suite à la détection sur des colonies d’abeilles asiatiques de Varroa jacobsoni dans la ville de Townsville, Queensland. Un plan de contrôle et d’éradication, visant à détruire les colonies d’abeilles asiatiques, a alors été mis en place. (Watson, 2016)
Un vent de panique a soufflé sur l’industrie australienne du miel et sur l’agriculture, jusque là épargnées économiquement par le fléau mondial de varroa (Chen, 2016). En effet, si Varroa jacobsoni a habituellement pour hôte l’abeille asiatique, des cas de passage de Varroa jacobsoni à l’abeille européenne ont déjà été observés (State of Queensland, 2016).
En France métropolitaine, il est présent partout à l’exception de l’île d’Ouessant (Meziana, 2015). Plus de 80% des ruchers sont concernés par la présence de Varroa destructor. Plus de 20% sont même directement impactés avec des signes cliniques observés à l’automne. (Hendrix, 2015)
L’île de La Réunion a longtemps été épargnée. Mais en mai 2017, Varroa destructor a été découvert dans une ruche sentinelle à St Denis, démontrant ainsi que personne n’est épargné par le fléau.
Le problème de varroa est mondial, il concerne tous les apiculteurs. La transmission aisée d’une ruche à l’autre, et d’un rucher à l’autre, obligent les apiculteurs à se mobiliser collectivement pour organiser la lutte.