Pour les médicaments soumis à prescription, il existe une règlementation et des démarches permettant au propriétaire d’un animal de soigner celui-ci, l’abeille n’y échappe pas.
En règle générale, il s’agit de faire établir un diagnostic, par un vétérinaire. Une prescription est alors rédigée, détaillant les modalités du traitement. Avec cette prescription, le propriétaire pourra se rendre chez un ayant droit pour se procurer les médicaments nécessaires. Les ayant droit pouvant délivrer le médicament sont :
- Un pharmacien d’officine uniquement sur présentation de l’ordonnance par l’éleveur ;
- Les vétérinaires pour les médicaments qu’ils ont prescrits eux-mêmes, sans toutefois qu’ils aient le droit de tenir officine ouverte (= délivrer un médicament sans suivre ou examiner un animal) ;
- Les groupements agréés d’éleveurs (dont les apiculteurs) pour les médicaments qui sont inscrits dans leur programme sanitaire d’élevage (PSE) ;
L’abeille peut être encadrée par des groupements de défense sanitaires dits apicoles (GDSA) ou des associations sanitaires apicoles départementales (ASAD). Les deux sont reconnus et agréés par l’état. (Ministère de l’agriculture et de l’alimentation. GROUPEMENTS AGREES AU TITRE DU L. 5143-7 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE). (Direction générale de l’alimentation. Service des actions sanitaires en production primaire. Sous-direction de la santé et de protection animales. Note de service DGAL/SDSPA/2015-884 09/10/2015).
Cette reconnaissance leur offre la possibilité d’aider à la mise en place de protocoles de lutte contre certaines maladies dont varroa fait partie (danger sanitaire de deuxième catégorie, pour rappel). Dans le cas des groupements agréés, la mise en œuvre du programme sanitaire d’élevage (PSE) et les conditions permettant la prescription et la délivrance des médicaments vétérinaires dans ce cadre sont soumises à des règles qui sont règlementairement définies.
Ces groupements ont la possibilité d’élaborer un programme sanitaire d’élevage (PSE) leur permettant de distribuer certains médicaments utilisés à titre préventif. Ce qui est le cas des médicaments utilisés dans la lutte contre varroa.
Pour ce faire les GDSA ou les ASAD engagent des vétérinaires ou des pharmaciens qui établissent un programme de suivi sanitaire pour les adhérents. Le système est adopté après l’approbation par la commission pharmacie régionale (vérification du respect des règles de prescription et de délivrance, choix des molécules, réalisation de visites chez les adhérents, réunion de formation…).
La commission rend un avis examiné par le préfet qui agrée ou non le plan de lutte.
Aujourd’hui, les PSE sont agréés pour une durée de 5 ans, renouvelable par présentation d’un dossier à chaque échéance. (Note de service DGAL/SDSPA/2015-88409/10/2015)
Adhérer à ces groupements est une autre possibilité de se procurer les traitements.
Mais quoiqu’il en soit c’est surtout la formation et l’information qui sont primordiales pour l’utilisation des traitements dans la lutte contre varroa.
LES MOYENS DE LUTTE
d. Où et comment se procurer un traitement de lutte contre varroa : la prescription et la délivrance.
Pour les médicaments soumis à prescription, il existe une règlementation et des démarches permettant au propriétaire d’un animal de soigner celui-ci, l’abeille n’y échappe pas.
En règle générale, il s’agit de faire établir un diagnostic, par un vétérinaire. Une prescription est alors rédigée, détaillant les modalités du traitement. Avec cette prescription, le propriétaire pourra se rendre chez un ayant droit pour se procurer les médicaments nécessaires. Les ayant droit pouvant délivrer le médicament sont :
L’abeille peut être encadrée par des groupements de défense sanitaires dits apicoles (GDSA) ou des associations sanitaires apicoles départementales (ASAD). Les deux sont reconnus et agréés par l’état. (Ministère de l’agriculture et de l’alimentation. GROUPEMENTS AGREES AU TITRE DU L. 5143-7 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE). (Direction générale de l’alimentation. Service des actions sanitaires en production primaire. Sous-direction de la santé et de protection animales. Note de service DGAL/SDSPA/2015-884 09/10/2015).
Cette reconnaissance leur offre la possibilité d’aider à la mise en place de protocoles de lutte contre certaines maladies dont varroa fait partie (danger sanitaire de deuxième catégorie, pour rappel). Dans le cas des groupements agréés, la mise en œuvre du programme sanitaire d’élevage (PSE) et les conditions permettant la prescription et la délivrance des médicaments vétérinaires dans ce cadre sont soumises à des règles qui sont règlementairement définies.
Ces groupements ont la possibilité d’élaborer un programme sanitaire d’élevage (PSE) leur permettant de distribuer certains médicaments utilisés à titre préventif. Ce qui est le cas des médicaments utilisés dans la lutte contre varroa.
Pour ce faire les GDSA ou les ASAD engagent des vétérinaires ou des pharmaciens qui établissent un programme de suivi sanitaire pour les adhérents. Le système est adopté après l’approbation par la commission pharmacie régionale (vérification du respect des règles de prescription et de délivrance, choix des molécules, réalisation de visites chez les adhérents, réunion de formation…).
La commission rend un avis examiné par le préfet qui agrée ou non le plan de lutte.
Aujourd’hui, les PSE sont agréés pour une durée de 5 ans, renouvelable par présentation d’un dossier à chaque échéance. (Note de service DGAL/SDSPA/2015-88409/10/2015)
Adhérer à ces groupements est une autre possibilité de se procurer les traitements.
Mais quoiqu’il en soit c’est surtout la formation et l’information qui sont primordiales pour l’utilisation des traitements dans la lutte contre varroa.
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